Stances d'introduction par Altaïr
L'Odyssée Paradoxale
Je suis l’Un arrimé à l’Être
Je suis l’ÊTRE arrimé à l’un
Tel en moi-même en mon identité immuable,
Je connais tout et Tout.
Tel qu’en moi-même, tout se fait et se défait,
Tel qu’en moi-même, tout pousse à l’être,
Tel qu’en moi-même, tout pusse à la brisure.
Tel qu’en moi-même, arrimage qui tient et fait tout tenir,
Tel qu’en moi-même, immobile,
je tiens le mouvement qui ne se meut point.
Tel qu’en moi-même, le regard se fait nostalgie.
Tel qu’en moi-même, l’amour se veut miroir,
Tel qu’en moi-même, l’amour se veut libre,
Tel qu’en moi-même, l’appel du mouvement,
Tel qu’en moi-même, le mouvement tourbillonnaire.
Tel qu’en moi-même, le regard cherche son autre,
Tel qu’en moi-même, l’appel des reflets,
Tel qu’en moi-même, la diffraction joue à pulvériser l’Un.
Tel qu’en moi-même, mort et naissance jouent être et non être,
Tel qu’en moi-même,des creux insondables prennent figure de perdition,
Tel qu’en moi-même, tu croiras à ta perte
Tel qu’en moi-même, je me dérobe à l’Un,
Tel qu’en moi-même, la poussée de l’être revendique le mouvement,
Tel qu’en moi-même, la poussée de l’être revendique l’altérité.
Tel qu’en moi-même, le regard aspire à s’aimer,
Et à la contemplation fragmentée.
Tel qu’en moi-même, l’Un appelle sa dispersion,
Tel qu’en moi-même,
Liberté désarrimée dans la béance de l’inconnaissable,
Voyage disséminé au-delà de l’attraction orbitale.
Je suis l’Un,
Tel qu’en moi-même, je parcours mon Être,
Arpentant l’univers
A grandes enjambées de géant,
Ou en pas invisibles,
Ou sillons circulaires dans le creux de de la terre.
Je suis l’Un,
Tel qu’en lui-même l’existence se resserre.
Je suis l’Un tel qu’en lui-même
La difformité se déplace,
Et diffracte ses rayons
Là où la lumière recule.
Je suis l’un tel qu’en lui-même,
le désespoir
Module ses notes
Et martèle le chemin.
Je suis l’UN tel qu’en lui-même,
Tout se résorbe
Et tout pousse à l’existence